Tous les architectes ne sont pas “perchés”

L’architecture un domaine vaste dont chacun s’en fait sa propre image.

En effet, chaque rencontre témoigne d’une vision propre à l’égard de ce métier. C’est aussi la largesse de ce secteur professionnel qui m’y a mené.

L’architecture fait appel à la création, l’ouverture d’esprit me semble important. Ceci passe par  s’intéresser à des domaines divers, d’analyser, d’observer notre monde, notre environnement ….. Pour moi, ces ingrédients sont l’émulsion, le bouillonnement de la marmite à idée. L’architecture est reconnue d’intérêt public, parce que nous englobons un ensemble de facteurs dans le projet. Pour ce faire, nous analysons les contraintes, projetons les besoins, répondons aux enjeux encours et futurs.

La créativité est primordiale pour composer l’espace, le colorer et lui donner du « grain » par ce que l’on nomme la matière. Le côté artistique, lié à l’histoire de la profession et le cursus pour l’exercer, a souvent donné une image de projet « farfelu » et d’architecte « star ».

Certaines créations sont visionnaires, esthétiques, gigantesques, liées à notre culture ou inspirée par la richesse du monde …. Au travers du temps, des constructions ont marqués leur temps. Elles sont permanentes contrairement à leurs concepteurs.

L’architecture, nous la vivions au quotidien !

Elle nous accompagne, elle fait notre confort, notre intimité, nos usages, notre lien social, nos loisirs, … elle est interconnectée avec d’autres domaines tels que l’urbanisme, le juridique, diverses techniques faisant appel au monde des ingénieurs, … diverses compétences sont nécessaires.

L’architecture répond à des domaines divers et variés.

J’aborde mon activité au sens large du terme comme élément intégré à son contexte. Le site, son environnement et les influences qu’il subit, font le projet. Sans contrainte, le projet a moins de sens et serait déconnecté.

L’environnement est le lieu dans lequel nous projetons un nouvel « élément ». Ce lieu va être modifié. Mais la notion d’impact agit sur la durée, nous bâtissons certes pour nous, maintenant, mais laissons, une trace pour le futur. La réhabilitation, nous permet d’être le lien sur l’échelle temps, entre hier et demain, et devient, une nécessité dans l’usage des ressources, du réemploi.

L’usager est pour moi au cœur de la réflexion. Encore une fois, l’architecte ne construit pas pour lui, mais mets ses compétences au service du projet et à des activités qu’il est destiné à recevoir pour les pratiques de ces futurs usagers.

Habiter ne concerne pas seulement le logement, mais chaque lieu traversé, qui accueille les activités quotidiennes. Plus que jamais, le confort, le bien-être, la santé, la manière de travailler évoluent. Nous vivons une transformation sociétale sur laquelle nous avons des réponses à apporter.

Je vous partage l’article suivant “Architecte, quand l’image du métier de rêve s’effondre” :

https://start.lesechos.fr/travailler-mieux/metiers-reconversion/architecte-quand-limage-du-metier-de-reve-seffondre-1278980

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